mercredi 25 février 2009

fin du carnaval

Bon voilà, je vous ai épargnés le temps du carnaval. Je me suis bien amusé! Et maintenant j'ai quelques histoires à raconter.


Tout d'abord, l'appartement est habité. C'est avéré! Le matin au réveil drôle d'envie mais je décide de mettre mes chaussures, et... surprise! Cette petite bête (um barata : a beatle : un cafard de son petit nom) a eu la bonne idée de venir se loger dans ma chaussure droite pour vivre ses derniers instants... sympa!



Et puis on peut sympathiser facilement en bas de chez nous!


Le Carnaval....
J'étais déjà pas très confiant mais après avoir vu à l'œuvre les pick-pockets j'ai préféré laisser mon appareil à la maison. Je me suis déjà fait tirer les copies de mes papiers. Donc ça se passe dans la tête. Mais imaginez une ville de 10millions d'habitants plus les touristes qui font la fête partout, tout le temps, et à toute heure! Au rythme des blocos (les groupes de quartier) pendant 5 jours du matin au soir. Edouard a quelques images du dernier bloco qu'on est allés voir, j'essaierai de lui en chiper. Une ambiance de folie, pour une fête non officielle dans le parc du musée d'art moderne. Un paquet d'hurluberlus déguisés qui chantent et qui dansent en fanfare sur des musiques souvent brésiliennes quelques fois internationales mais toujours rythmées. Qui dit non officielle dit peu de vendeurs ambulants mis au courant. Et donc peu de bières et des prix qui flambent. J'ai pas pu me réhydrater! Mais c'était vraiment excellent! Orquestra voadora! Ils nous ont fait faire 4h de marche, 4h de danse dans la châleur du soleil et des corps qui dansent.

En revanche, je n'ai pas vu le prestigieux défilé du sambodrome (une rue bordée de gradins qui est dédiée aux défilés des écoles de samba de la ville). Comme les cariocas j'ai vu les images à la télé. Impressionnant, même dans une télé de 50 cm avec une image un peu double passant tantôt en couleur tantôt en noir et blanc. Le faste, les paillettes ça à l'air tellement superficiel et surfait dit comme ça mais c'est magnifique! Ils arrivent à communiquer une joie!... et puis la samba! Les chars sont énormes, hallucinants. C'est un travail titanesque. Les gens d'ici n'y sont pour la plupart jamais allés. C'est bien trop cher! On se fond dans la masse et en plus on a pas vraiment la tune.

J'ai eu le temps de faire quelques ballades aussi. J'ai visité mon quartier, Botafogo. C'est un super coin. On peut y trouver quelques rues anciennes colorées et avec beaucoup de cachet, on y a vu quelques tout petits singes y arpenter les amas de fils électriques et les amandiers. Ces arbres donnent aux rues, peu importe la laideur des bâtiments, des allures de sentiers en pleine jungle, les moustiques en moins. Ombragées, fraîches, luxuriantes, les rues sont magnifiques. L'endroit où l'on habite paraît être ce qu'il y a de plus "classe moyenne" comme quartier dans Rio d'après ce que j'ai vu. Même si il y a également des très riches ici aussi: je suis allé chez une fille dont l'appartement occupe l'étage entier d'un immeuble, et c'est assez étrange de n'avoir qu'une seule porte à la sortie de l'ascenseur. Appart' de luxe, vraiment! Et comme ailleurs des très pauvres: nombre de clochards et le quartier comme tous les autres possède ses favelas. La favela la plus proche de chez moi est Morro Azur. Elle est à environ 600 mètres. Elle peut bien s'appeler le "mont bleu", pas la peine de s'en cacher, elle compte dans ses rangs son lot de drogués qui arpentent les rues la nuit armés pour récupérer de quoi subvenir aux besoins du lendemain.

Je dors toujours la fenêtre ouverte malgré le bruit. Il y a beaucoup de circulation et des moustiques mais pour dormir ça reste plus supportable que la chaleur et la moiteur! Cette nuit, j'ai été réveillé à 3h du matin par une américaine en larmes quasiment au pied de mon bâtiment. Crise de nerfs, les vigiles des banques d'à côté viennent voir ce qu'il se passe parce qu'elle hurle en anglais. Elle vient de se faire pointer un flingue sous le nez. Elle était toute seule. Néanmoins dédramatisons la situation, elle est toujours vivante! La perte reste purement matérielle, comme souvent. Ce n'est pas de la haîne, un simple dérapage dans la répartition des richesses. Un des vigiles lui répond mot pour mot "it's city game!". Choquée à vie mais elle est toujours là!

Je sais pas si je l'ai déjà dit mais les chauffeurs de bus ici se croient sur un circuit, ils doivent être payés à la course! Impossible autrement. Rémy Julienne n'en fait pas autant! J'en rajoute mais c'est vraiment extrême. On est toujours morts de rire mais accrochés au siège de devant pour pas valdinguer dans les virages. Pour la plupart ils n'ont plus de suspensions, ils sont quasi sur deux roues quand ils tournent, se doublent comme des oufs entre bus en pleine ville. C'est vraiment sans pitié! Et les taxis... pareil! Hier on en a pris un qui n'avait même pas de ceintures pour les passagers!

Donc... on prend un bus...! En début d'aprem' on va au Jardim Botanico qui est au sud-est de la ville, après ipanema et leblon. Là j'ai des images, elles parlent d'elles mêmes, régalez-vous!









nénuphares de 1m de diamètre








Le bamboo.



Pas farouches les ptits gars...

C'est fini, ce parc aux abords de la forêt de Tijuca est vraiment un petit bout de paradis!

Rio est une ville peinte, il y a des graffs partouts, celui là à la sortie du jardim botanico.

On s'arrête prendre un des petits sorbets maison de chez milfruitas 160 parfums avec des trucs assez extremes j'essaierai plus tard, là j'ai fait ananas-hortela(c'est une espèce de menthe poivrée) et aussi figue-eau de coco... subtils délicats fruités délicieux!



Petit passage par la plage d'ipanema sur le retour. C'est assez agité.

jeudi 19 février 2009

Marina da Gloria

Oi!
Première fois qu'on prend le bus tous seuls avec Edouard, c'est un peu chaud! On a pas retenu le numéro de la ligne alors on se fait aider. Et quand arrive le 409, qui passe par Lapa, c'est comme pour les autres il faut lui faire signe avec le bras et il s'arrête. Ici, on peut arrêter le bus n'importe où, pour monter comme pour descendre. Ce qui crée quelques situations assez périlleuses. Fréquemment les gens montent et descendent du bus au milieu de la rue et du trafic.

On se rend à la fondição progresso. Mon sac chargé de un kilo de riz et un kilo de haricots qu'on vient d'aller acheter. On descend du bus à Lapa et on marche quelques dizaines de mètres.

La fondição progresso.

On arrive devant ce bâtiment, qui est en fait une salle de spectacles. Sur la droite une petite billetterie qui se résume à un trou de la taille d'une brique dans le mur. On demande nos entrées pour le concert de demain. On passe par le trou le kilo de riz et le kilo de haricots... C'est bon on a le demi-tarif! Incroyable! On va voir manu chao, évidement ce n'est pas de la culture locale! Mais ce sera une première pour moi et qui plus est avec l'ambiance latino-américaine et dans ce lieu qui m'a l'air unique en son genre.

Sur notre chemin pour l'école on décide d'aller voir cet énorme bâtiment de l'intérieur. La Catedral de São Sebastião do Rio de Janeiro. Impressionnante: un bâtiment ouvert, en béton, ayant la même démesure que les édifices religieux de plusieurs siècles. Magnifique de l'intérieur, le silence, les vitraux immenses, la hauteur sous toit...

Catedral de São Sebastião


Ensuite on se rend à l'école, une étudiante de 5ème année nous fait faire le tour. C'est comme un petit pâté de maisons, les classes sont toutes des petits bâtiments individuels. Ça a l'air bien. Les ateliers sont assez vétustes et d'un niveau de sécurité discutable, mais les étudiants y ont accès facilement et arrivent à y faire un travail du bois assez intéressant pour ce que j'en ai vu. Nous avons ensuite rencontré Rodolfo, le directeur de l'établissement, très châleureux, nous avons un petit peu discuté et échangé nos contacts. Il a l'air très à l'écoute.

Dernière étape de la journée, on va à la Marina da Gloria. On passe la soirée avec des marins qui sont amis de Aurito. Les gens sont sympas, on rencontre un brésilien d'origine française qui parle cuisine et bâteaux dans un excellent français. Il vit sur son voilier. On reste la soirée dans cet endroit magnifique (désolé pas de photos) à progresser pas à pas en portugais. On rentre avec la voiture de Walter, un carioca "legal" (cool).


mercredi 18 février 2009

Cinelandia

Aujourd'hui, on sort après le couché du soleil, qui est maintenant aux alentours de 19h00.
On rejoint Clarice à la station de métro Flamengo. On sort à Cinélandia (c'est le nom de l'arrêt de métro) entre le centre et le quartier de Lapa. La fête est déjà commencée, la musique est forte et les gens dansent la samba sur la place où débouche la station. Je précise que je suis parti sans appareil photo donc faites marcher votre imagination.

Le manège de la ville de Rio est en route, les vendeurs ambulants s'attroupent là où la ville s'anime. Ils vendent essentiellement de la bière mais on peut aussi acheter des hot-dogs, sandwichs, brochettes et saucisses au barbecue, quelques mini bars à caipirinha s'installent, d'autres vendent du pop-corn ou encore des confiseries. Des gens traversent la foule avec des gros sacs pour récupérer les cannettes vides et aller ensuite les troquer contre quelques reais. Rio est faite comme ça. D'ailleurs en bas de chez nous il y a des bouchons matin et soir, et on peut voir lorsqu'il fait chaud des vendeurs de boissons fraîches attirés par les clients potentiels que sont les automobilistes sans clim.

Rapidement on rentre dans l'Odéon qui est le vieux cinéma devant lequel les gens dansent.
Dans le hall, il y a un escalier et une entrée à gauche, pareil à droite. C'est une salle pleine de caractère avec un étage en balcon comme dans un vieux théâtre. On rentre et là on découvre un premier groupe de musique un peu moins traditionnelle que la samba qu'ils passent dehors (des tubes des années 70 et 80 d'après Clarice). La salle est pleine de monde mais presque tous les sièges sont vides, les gens sont debout et dansent. Un excellent mélange musical de samba, jazz et rock, et une performance de la jolie chanteuse qui danse avec un cerceau et qui remonte doucement son élégante et longue robe noire fendue jusqu'en haut pour en sortir en quelques gestes de sa petite culotte à paillette tout ce qu'il faut pour rouler ce qui avait tout l'air d'être un joint. Le roulage de pétard peut être un art chorégraphique, si si je vous jure!

Les groupes se succèdent, on a droit à trois petits concerts gratuits dans cette salle. Le deuxième plus international avec des chansons en espagnol et quelques sons des balkans. Le dernier est plus carnaval, plus samba, une dizaine de mecs coifés de peruques jouent une musique qui donne le sourire! Essentiellement des cuivres et des percus. Et ils sortent du cinéma continuer la fête dehors pour jouer en fanfare entourés par une joyeuse foule. Une bien heureuse soirée.

Sur le retour, en métro, Clarice nous annonce une nouvelle qui n'est pas des moindres, l'ESDI n'ouvrira pas ses portes avant le 31 mars! Ouch! Des grèves ont mis l'école dans cette situation. L'ouverture normalement prévue début mars a été décalée fin avril, puis finalement fin mars. Oula l'organisation! C'était encore du jamais vu, même à l'IAV... Un peu déçu, je vais essayer de trouver un stage pour le mois de mars.

lundi 16 février 2009

instantané

Maintenant tout de suite en direct de ma chambre: lundi 16 février à 14h05

dimanche 15 février 2009

Un peu de culture

Ça y est on a le soleil! Mais il faut encore patienter une semaine pour vivre le carnaval, le vrai. Mais les petites fêtes qui le précèdent nous mettent bien en appétit! La culture du brésil, la culture un peu plus intellectuelle je veux dire, j'attendrai d'avoir passé le carnaval pour m'y mettre. En attendant je vous montre les prémices de ce qui nous attend la semaine prochaine...

On prend un bus Edouard, Aurito et moi pour aller à Copa Cabana, croyant qu'il y a une fête... pas de fête! On marche jusqu'à Ipanema, il est encore tôt mais le soleil commence à cogner et les musiciens du bloco affro reggea accordent leurs instruments sur le bus. Ce sont des jeunes des favelas qui font bouger tout rio et beaucoup de gringos comme nous ce soir. En attendant on prend une autre caipirinha que l'on vient nous servir bien installés dans nos chaises de plage. Quand la fête bat son pleins les têtes tournent déjà pas mal, le soleil et la caipi tapent. D'ailleurs aujourd'hui je suis bien rose mais je pense que Edouard qui n'est pas encore levé doit être muito vermelho!

Des oiseaux qui font 4 fois la taille de nos mouettes dont la silhouette n'est pas sans rappeler un ptérodactyle et dont je ne me rappelle pas le nom.


Vamos, Ipanema, Aurito est notre guide aujourd'hui.



La religion: on est pas encore à Maracanã mais il est drôle, on a pas attendu qu'il jongle avec l'œuf, mais les chauffeurs de bus ou de taxi qui le reconnaissent en passant crient "ovo cozido!" (oeuf dur!)


On s'arrête prendre un petit jus de fruit en passant, il faut s'hydrater!


Avec des américains et un brésilien ami de Aurito... devinez qui vient d'où.


Le bloco AffroReggae se prépare...



Comment dire... ça va pas faire plaisir à tout le monde mais le culte du corps ce n'est pas un mythe, je me suis pourtant auto-censuré.


Cette vue...! Ces plages!


Retour en taxi, le moyen de transport le plus utilisé à Rio avec le bus.


Au fait détail technique: on vient de changer d'heure ici: on a une heure de moins. Même si je ne regarde pas beaucoup ma montre, c'est les communications qui vont être un peu plus difficiles. Je sais pas quand on change d'heure en France mais ça fera bientôt 5h de décalage... pour l'instant c'est 4...

samedi 14 février 2009

Que infeliz isto chove!

J'ai appris plusieurs choses très importantes aujourd'hui... Dont une qui est assez drôle: pour dire Lundi ici on dit segunda-feira qui se traduit littéralement par "après-foire". :-)
Et 'Sefa notre bienveillante et vénérée cuisinière prépare des petits plats divins je crois que je vais beaucoup apprendre d'elle pendant les semaines qui vont venir. Elle nous fait même le suco de maracuja maison: autrement dit le jus de fruit de la passion... mmmhhh et oui les fruits exotiques ne sont pas les mêmes, ici pas de jus de pomme!

Des haricots parfumés et légèrement relevés, du poulet pleins de secrets doux tendre avec un peu de maïs et du riz enfin c'était un régal là c'est ma deuxième assiette!

Et le dessert un gâteau moelleux à souhait et un jus de fruit de la passion maison enfin ce qu'il en reste.

C'était un peu trop humide ce matin pour s'en tenir au programme initial! Enfin il pleuvait bien! Quel dommage. Je rate le bloco de Santa Teresa, défilé de percussionnistes et foule déguisée et chantante... Un des meilleurs avant-goûts de carnaval parait-il.

En revanche hier soir on s'est installés dans les bars de rua Farani, ceux qui se trouvent donc en bas de chez nous. Et on a pu constater hallucinés de la vitalité, de l'énergie qu'ils mettent à la conversation. Les brésiliens sont de bons vivants, je confirme. J'irai prendre en photo le monde que ça rassemble le vendredi soir, c'est dingue. En fait, je crois qu'il vaut mieux filmer pour avoir les décibels. Ils parlent comme en boîte mais sans la musique! ;-) Et les bars ne désemplissent pas de 14h à ... je ne sais pas je suis allé me coucher avant!

Hier midi, enfin vers 15h je suis allé manger ma première feijoãda dans un petit resto dont l'allure rappelle celle des grecs en france. C'est LE plat typique au brésil... pour 12reais soit 5euros. C'était très bon mais je pense que j'en mangerai de meilleures. Dans un bol les haricots rouges, la sauce et la viande, et dans l'assiette des feuilles d'une plante inconnue des quartiers d'orange et entre autres du riz et de la chapelure ce qui faisaient (additionné aux haricots) un plat bien consistant!!! Et évidemment des quantités impressionnantes, je n'ai pas fini l'assiette. Pas de photos encore, je prendrai mon appareil peut être dans les jours qui viennent.

Voila la recette pour vingt personnes (c'est un minimum! ;-) )
  • Ingredientes
  • 1 Kg de feijão preto
  • 100 g de carne seca
  • 70 g de orelha de porco
  • 70 g de rabo de porco
  • 70 g de pé de porco
  • 100 g de costelinha de porco
  • 50 g de lombo de porco
  • 100 g de paio
  • 150 g de lingüiça portuguesa
  • Tempero:
  • 2 cebolas grandes ppicadinhas
  • 1 maço de cebolinha verde picadinha
  • 3 folhas de louro
  • 6 dentes de alho
  • Pimenta do reino a gosto
  • 2 laranjas
  • 40 ml de de pingaSal se precisar
  • 1 talo de salsão

  • Modo de Preparo
  1. Coloque as carnes de molho por 36 horas ou mais, vá trocando a água várias vezes, se for ambiente quente ou verão, coloque gelo por cima ou em camadas frias
  2. Coloque para cozinhar passo a passo: as carnes duras, em seguida as carnes moles
  3. Quando estiver mole coloque o feijão, e retire as carnes
  4. Finalmente tempere o feijão
    Acompanhamentos
  1. Couve, arroz branco, laranja, bistecas, farofa, quibebe de abóbora, baião de dois, bacon, torresmo, lingüicinha e caldinho temperado - copinhos

vendredi 13 février 2009

l'appartement

La cuisine et entrée de l'appart


Le salon


Le couloir qui donne à gauche sur les 2 salles de bain et à droite sur les 3 chambres


Ma chambre


Une salle de bain

les voilà les images





Quand on passe la tête par la fenêtre...

Arrivée

Oi!
Je suis bien arrivé! Mon petit périple à Rio commence sans images (ma batterie est en charge) mais en émotions!

Après mon baptême de l'air (le temps de manger un sandwich) entre Paris et Londres, que j'ai vécu un peu comme un tour de manège, je patiente 4h + 1h due au décalage horaire avant d'embarquer dans un avion beaucoup plus gros avec plus de monde, plus confortable. Je mets un petit moment avant de réaliser que le temps va être très long, et pour le coup je me sens un peu comme si je partais dans un sous marin pour six mois... mais dans les airs! enfin je suis bien pâle je pense pendant les 5 premières heures de vol. On est à 11000 mètres, plus aucun repère sauf le bruit de l'avion et ses petits sursauts à 900km/h. Angoisse à l'atterrissage: purée de pois au dessus de l'aéroport, entre le moment ou le pilote nous a demandé avec son ton so british de mettre nos ceintures pour atterrir et le moment ou l'avion s'est posé sans douceur, il a bien du se passer 1h de crispation générale.

Ahhh ça y est j'ai les pieds sur la terre ferme! Je sors pour la ixième fois mon passeport, j'attends mon baggage, un peu de tension au moins 30min... ouf!! c'est bon! j'ai tout je vais changer mon argent, j'appelle un taxi qui me coûte une fortune (80 reals) mais j'ai préféré la prudence et j'ai pris un taxi officiel. La présence policière est impressionante sur les routes, on a du croiser une voiture de flic au kilomètre! Mais ça pas l'air d'inquiéter le chauffeur qui fonce et conduit comme un dingue heureusement il a une voiture qui tient bien la route. Il fait nuit, il est 23h passées et pourtant je vois des voitures qui s'arrêtent au feu, ça doit pas se vérifier partout ce truc du "ne t'arrête pas au feu la nuit à Rio".

Il me dépose en bas de chez Aurito, sonne et parle au gardien pour moi, ici les appartements sont gardés jour et nuit! Le type m'ouvre après s'être informé de qui j'étais il avait du être prévenu de mon arrivée. Je me sens un peu mieux! Il me met dans l'ascenseur direção 7ème étage. Ca y est j'arrive! Pourvu qu'il y ai du monde... pourvu qu'il... un type sort d'une porte grande ouverte dans le couloir: Emiou? Il a dit mon nom en me serrant la main! C'est Aurito! wahou, la porte est grande ouverte il y a du monde. c'est bien ici? oui c'est ici! c'est déjà la fête! Il m'invite chaleureusement à rentrer! Une dizaine de personnes toutes grands sourires, on se présente, il y a un ami à lui qui part pour la france alors on fête ça. C'est un marin, il fait sa 17ème traversée de l'atlantique. Il y a même un français dans le lot, un skipper qui est arrivé sur son cata il y a 3mois et lui a bien l'intention de rester au brésil... super soirée! La bière brésilienne est douce et très bonne mais après mes 22h d'avion il m'en faut peu pour être bien joyeux...

Me voilà ce matin, c'est décidé je reste ici, j'ai ma chambre. Je vais habiter le quartier de Botafogo pendant 6 mois, avec un fou de surf qui m'a déjà promis de me montrer les plus beaux coins des plus belles îles et des plus belles plages de la côte autour de Rio. Et demain je me lève tôt, Clarice, que je n'ai pas encore rencontrée veut me montrer le carnaval carioca en avant première!